Bunny, Lola, Boo et moi

Titre entièrement inspiré par celui du film que je viens tout juste de voir qui n'est autre que "Marley et moi".

Vous n'êtes pas sans savoir que je suis l'amie des bêtes et particulièrement des chiens. J'en ai toujours eue un et le fait de vivre sans actuellement m'est particulièrement difficile d'ailleurs mais je vous en avais déjà fait part lors d'un précèdent article donc je ne reviendrais pas la dessus..

"Marley et moi" relate de la cohabitation entre un chien hyperactif (HS-HA comme on dit dans le jargon vétérinaire) et un couple de jeune marié. Il était donc évident que ce film me plairait et j'ai même été jusqu'à pleurer.. Cependant je n'avais pas à me sentir bête car j'ai vite entendu que je n'étais pas la seule! Je pense que tout le monde à plus ou moins vécu la perte de son animal de compagnie et peut confirmer qu'ils ne sont pas que ça..

Ce film m'a ramené à tellement de chose que je ne sais par ou commencer..

En premier lieu, Marley m'a rappelé mon premier chien, Bunny, un petit berger des pyrénées plus communément appelé labrit. Il est entré dans la famille à mes 6mois et de ce que je me souviens de mon enfance il a toujours été présent..

Tout comme Marley, Bunny était le "toutou en solde", le dernier de la portée. Infatiguable pourrait être le mots pour le décrire mais Bunny c'était aussi: le chien qui courait après les voitures,les motos et les vélos en essayant de mordre les pneus..il coursait les joggeurs et les chevaux en tentant de leur choper les mollets, il a rameuté un troupeau de vaches devant la terrasse du café ou mes parents prenaient un verre, c'est lui qui nous crevait tous nos ballons, me volait mon doudou, faisait tomber mon petit frère alors qu'il tenait à peine debout, il devenait fou quand nous arrivions au niveau des péages, était allergique aux puces et detestait que les gens rentrent chez nous puis qu'ils en partent... Mais c'était aussi un très bon gardien et un accro aux calins (mais que de nous)..Alors que nous nous amusions à le qualifier de "pire chien du monde" (comme dans le film), lorsque nous dûmes prendre la décisions de l'euthanasie, agé de 14ans et amoindrit par la maladie de la leishmaniose, on a tous été d'accord pour dire que non, il était loin d'être le pire chien du monde, pas évident à supporter certe, mais il restait notre chien et il nous manque encore même aujourd'hui..

Dans le film, on peut voir que c'est le plus grand des 3 enfants qui vit le plus mal la perte de son chien et ce parce que c'est lui qui l'a le plus connu.J'avais moi même 14ans lorsque Bunny nous a quitté et j'ai éprouvé plus de peine à sa perte que mon frère qui n'en avait que 12 et avait moins sut apprécier le chien. A cette même époque j'avais déjà ma chienne: Lola, une petite batarde noire, qui ne ressemblait pas a grand chose, trouvée dans notre jardin agée de 6mois durant un été. J'avais alors 9ans. Lola c'etait MON chien, celle qui detestait qu'un autre s'approche de moi. Un amour toujours contente de voir tout le monde mais avec son petit caractère de fausse dominée, elle faisait quelque petites bêtises mais rien de marquant, boudait mon père quand il la grondait..un vétérinaire l'avait très justement surnommée "la boule d'amour". Une vraie battante, elle a survécu à une très grosse opération au niveau des poumons ou on aura du faire intervenir un chien donneur de sang, depuis elle etait devenue une star de la clinique vétérinaire (pas celle ou je bossais). Malheureusement, à a peine 12ans (ce qui n'est pas très vieux pour un petit chien), tandis que quelques mois avant elle était toujours la même chienne fofolle et pleine de vie, son oesophage a soudainement arrété de marcher. Malgrès tout ce que j'ai pu faire faire à mes vétos et les semaines passant, la voir s'amaigrir, perdre son dynamisme, devoir la nourrir et l'abreuver...c'etait trop dur.. j'ai pris la dure decision de la faire piquer mais pas dans la clinique ou je travaillais mais celle ou elle avait subit cette fameuse grosse opération. Après que tous les employés soient venus lui dire aurevoir, ma mère m'attendait dehors, et je restais avec elle pour l'anesthesie avant l'euthanasie. J'ai même fait mon boulot d'assistante véto en compressant la veine et je l'ai aidée à s'endormir.. La encore la scene ou John accompagne Marley m'a rappelée du vécu. Je me revois m'effondrant contre ce petit corps endormie, lui demandant de pas m'oublier..ca peut paraitre stupide mais j'aimais cette chienne. J'avais 20ans et je possedais Lola depuis mes 9ans.. Finalement la vétérinaire ma accompagnée jusqu'à la porte et a fait ce qu'elle devait.

elle avait pas vrmt les yeux jaunes, c'est la photo qui rend comme ca

La perte d'un animal nous ramène forcément au temps qui passe, dont au notre. J'ai vu 12ans de ma vie partir avec elle..

En 2ans et demi d'exercice au sein d'une clinique véto, j'ai assisté à un nombre incalculable d'euthanasie. Croyez moi ou non, j'ai vu pleurer presque tous les maitres et même le mec super viril a du mal à cacher la tristesse de perdre son animal. Mais le plus dur restant les personnes agées se reportant directement à leur propres morts. J'ai parfois pleuré en sortant de la salle de consult', profondément touchée par ses personnes qui ressentait une réelle douleur.

Oui je peux le dire, un animal sait ce qu'il va lui arriver. Pour la plupart du temps, si ils sont vieux et malades (les bonnes raisons pour une eutha quoi) ils se laissent faire...étrangement...

Un autre moment du film qui m'a touché c'est lorsque Jenny apprends qu'elle a perdu son bébé, elle s'assoit sur le canapé et le chien pose sa grosse tete sur ses genoux et elle fond en larme en se blottissant contre Marley. Combien de fois ais-je fait ca? A chaque fois que quelque chose n'allait pas je voyais la p'tite tête compatissante de Lola, Bunny ou même Boo (même si cette dernière comprend pas grand chose lol) pour finalement finir par un gros calin (ou un lancer de vache en plastique pour Boo lol). Comme il le dit si bien à la fin du film: "Qu'on soit moche ou beau, intelligent ou bête, drôle ou non, le chien nous aimera pour ce que nous sommes. Dans ses yeux nous pourront lire à quel point nous sommes exeptionnels".  Pour certains aimer un animal autant qu'on peut aimer un homme/une femme est inconcevable et peux sembler hors proportions, mais leur amour à eux n'en a pas, ils nous le donnent entièrement.

Ce qui m'amène maintenant à vous parler de Boo: Boo est un caniche nain de 4,5kg toute mouillée, adorable et pleine d'amour, dénuée de toute forme d'agressivitée. Accro aux calins, elle ne concoit le jeu que si son jouet, une vache en plastique, est présent.. Alors qu'elle a peur d'un sol en béton et d'un balon de football, Boo s'assoit frequement en face du portail du voisin et contemple le beauceron en train de lui aboyer dessus. Je crois que cette chienne ne se rends absolument pas compte que des êtres (animaux ou humains) puissent lui faire du mal. Boo est très dépendante, deteste être seule et se mets dans tous ses états dès qu'elle nous voit même si on revient d'une douche d'un quart d'heure à l'étage.. Elle aime tenir sa laisse dans sa geule quand on la promene, veut etre sur mes genoux quand je conduis, devient toute molle une fois endormie, aime le chat beaucoup plus que le chat ne l'aime et c'est elle qui vide les pots de yaourts pleins de nourriture pour herissons des voisins.. Boo est le chien le plus gentil que j'ai jamais vu. Et c'est par des animaux comme elle que je ne comprend pas comment on peut leur faire du mal.. je ne supporte pas le fait qu'on s'en prenne à eux, peut importe la race, l'espece.. l'animal n'a pas à subir les excès de besoin de supérioté de l'homme, ca me dégoute.

hé oui mon petit caniche, peluche pour vieux.. et la fameuse vache..je m'etais endormie sur le canapé avec elle ^^

Voila... appelez moi Brigitte Bardot ou comme vous voulez, j'assume parfaitement mon amour des animaux, je reste persuadée qu'ils ont moins tendance à decevoir que nous, les hommes.

Je concluerai par le fait que j'ai beaucoup apprécié voir ce film grace a tout ce qu'il m'a rappelé et je pense ne pas avoir été la seule dans ce cas la..

Comments

[Wyatt]

J'suis un peu comme toi, depuis tout gamin j'ai toujours eu un chien dans la famille.
Et puis malheureusement, faut bien qu'il meurt un jour, mon dieu quelle tristesse.
Puis c'est comme tout, la tristesse laisse place finalement aux bons souvenirs, mais il reste quand même le manque affectif.
Un chien c'est un ami fidèle, quelqu'un qui est toujours là quand tu en as besoin, qui ne te fait jamais la gueule, qui quoi que tu fasse aura toujours un amour inconditionel pour toi.

Voici 4 ans maintenant que j'ai à nouveau un chien, ce fut une rencontre extra ordinaire, un coup de foudre, c'est un chien magique, un vrai Rintintin en puissance, j'ai jamais vu un truc pareil... Et sincèrement en ce moment heureusement que je l'ai.

[MIMI]

je kiff ton premier toutou!!!!!!!!il étai trooooooooooooooooooooo mimi!!!

[Vaness]

Merci d'avoir raconté le film LOOOl bon c'est pas grave ! Mais en tout cas ton article est joli car dieu que je te comprend. Ma carapace m'empeche souvent de parler de mon attachement aux animaux, en tout cas plus jeune je me disais que les animaux étaient bien meilleurs que les hommes ... Je pense que je le pense toujours ... J'ai toujours eu des animaux, des chiens et des chats. Mais ces dernières années j'ai vécu deux affreuses histoires avec mes animaux et depuis je suis comme traumatisée ...

Haro, c'est le caniche nain que j'ai eu a 11 ans, le caniche nain dans le livre des records puisqu'il faisait 10kg !!! il était trop enorme, mais bordel que je l'aimais, toujours là a me consoler, il dormait avec moi, et puis tout ça. Mais c'était aussi le chien le plus malchanceux du monde, il a été souvent opéré, il avait toujours des trucs hallucinants. La pire fois je crois c'est quand un Rott l'a attaqué, il a les boyaux qui sortaient, et il me regardait en pleurant, les chiens pleurent c'est atroce, et moi j'étais mais folle de rage! Pis il s'en en est sortis, mais arrivé a 13 ans on l'a vu dépérir jour apres jour, ça c'est horrible a vivre, pis arrive le jour ou il se lève plus et tu dois réagir. Euthanasié un animal, c'est euthanasié quelqu'un sans lui demander et tout au long de ta vie tu te demanderas si tu a bien fait ... Souffrance atroce ...

Pis y'a eu mon chat aussi, après Haro, Meeko, j'habitais a Meaux, et j'ai adopté un Maincoon, encore un animal enorme, mais il etait magnifique, et c'etait mon bébé et j'etais sa femme! Tous les soirs quand je me couchais je disais "Meeko allez au lit!" et il courrait se couchait pres de mon visage, me faisait un genre de bisou du museau et mettait sa patte sur ma joue, et comme un humain il s'endormait et faisait sa nuit avec moi, et il me réveillait au matin avec sa patte, c'était incroyable! Quand un mec venait, il l'attaquait dans la nuit MDRRR et après il me boudait pendant 2 jours ... Puis Meeko a grandit, il venait de la campagne, je travaillais beaucoup, et dans mon studio il petait un cable, les voisins ont commencé a se plaindre des ses miaulements à la mort, et meme quand j'etais la il miaulait aux fenetres, il commencait a devenir malheureux! La torture mentale que faire? déménager? j'ai jamais trouvé! J'avais aucun ami qui avait un jardin et qui en voulait. Meeko se rendait malade il perdait ses poils, et malgré tout l'egoisme que j'avais je pouvais pas lui infliger ça. J'ai alors trouvé une famille qui avait une maison, un terrain, des chats, et le jour ou ils sont venus le chercher, meeko le savait, il se cachait, quand je l'ai pris dans mes bras, il a planté ses griffes dans ma chair ppour ne pas que je puisses l'enlever, puis il est partis en miaulant comme un bébé qui appelle sa maman ... Pendant plusieurs jours je suis restée enfermée a pleurer, je m'en voulais trop! J'avais des nouvelles, il allait bien, mais ca me faisait encore plus souffrir de savoir qu'il etait loin de moi. Je penses avoir bien agit, mais j'espere qu'il m'oubliera pas!

Bouh je pleure comme un bébé ...